Max Vandervorst

 

Docteur en patamusique et sorcier ès lutherie sauvage, Max Vandervorst est le directeur ludique de la Maison de la Pataphonie à Dinant. Né à Schaerbeek (Belgique), le 05 juillet 1961, il est compositeur, arrangeur, polyinstrumentiste. Un jour de grand vent, un pot de fleurs lui tomba sur la tête: l'impact du choc et la retombée des éclats sur le pavé lui révélèrent sa vocation de polyinstrumentiste et de luthier sauvage, qui lui ouvre les portes du monde fantastique des objets abandonnés et autres instruments inventés. C'est ainsi que naquit sa trilogie de spectacles autour de la lutherie sauvage: Symphonie d’Objets Abandonnés, Concerto pour Deux Vélos, L’Homme de Spa.

 

www.maxvandervorst.be

 

 

 

 

Les inventions maxiennes

La plupart des trouvailles instrumentales de Max Vandervorst proviennent du hasard d’un son entendu par accident, mais il arrive aussi que la morphologie particulière d’un objet laisse préjuger d’un emploi musical possible. Sa démarche est délibérément ludique. Elle vise à donner à chacun l’irrésistible et folle envie de faire résonner le monde.

Le saxosoir: le véritable père du saxosoir est ce jardinier africain, qui en période de sécheresse totale, parvint à maintenir une végétation luxuriante dans ses parterres, en jouant tout simplement de la musique pour faire pousser les fleurs.
Le jantophone, qui n’a rien à voir avec un squelette de mammouth, est un instrument réalisé à partir de jantes de vélo (parties circulaires de la roue dépourvue de rayons, chambres à air et pneu). Il est un hommage totémique à des enfants africains qui, utilisant des jantes comme cerceaux de fortune, faisaient jaillir une multitude de sons brillants et ensorcelants d’une beauté pure et sauvage.
Le boucheteille : la bouteille soufflée est un instrument idéal pour former un orchestre qui produit un ensemble magique aux exploitations multiples : improvisations rythmiques, mélodies surprenantes et accords somptueux. Le boucheteille est une version solo qui permet à un seul musicien de jouer de plusieurs bouteilles grâce à un système ingénieux de tuyaux flexibles.

Le guidon-flûte: c’est l’instrument fétiche des musyclistes : il leur permet d’interpréter toutes les vélodies. Pour les débutants, commencer par un vélo d’appartement.Il suffit pour réaliser ce petit bricolage qui donne de la grande musique de percer un trou (diamètre 10 mm) aux environs du tiers de la longueur du guidon dégagé de ses poignées, afin que les extrémités soient ouvertes. Pour en jouer, il faut souffler dans le trou comme dans celui d’une flûte traversière.On peut aussi se servir des pouces pour boucher les ouvertures. En option, une paire de sonnettes bien choisies en fonction de la tonalité du guidon.

Et tant d'autres à découvrir… le caddie, l’improvisarium de Pan, lithophones, métallophones, spadophones, scoutophones, conservophones, tomatophones, choucroutophone, cordophones sauvages, agitophones,…